Je me suis souvent efforcé d’expliquer ce qu’était l’aisance, comparant le bras, y compris l’épaule et le bout des doigts, à un pont suspendu dont l’assise serait d’un coté la tête de l’humérus, de l’autre le doigt sur le clavier.

Pont souple, aux appuis solides et résistants. (Dès que la main et les doigts s’élèvent au-dessus du clavier, la comparaison ne vaut plus.
Mieux vaut alors imaginer une grue.)
Heinrich Neuhaus - "L'Art du piano", p. 104, Éd. Van de Velde, Paris 1971